L’évènement s’est déroulé sur le lieu de travail du client. Suite à un différend avec une collègue concernant l’ouverture ou la fermeture de la porte de leur salle de travail, la plaignante affirmait que le client lui avait ouvert la porte au visage de manière violente et volontaire. Elle affirmait également qu’il l’avait bloqué entre la porte et un meuble en métal situé derrière celle-ci afin de lui faire du mal. La plaignante s’était ensuite absentée du travail plusieurs jours en raison des blessures alléguées. En effet, elle avait été à l’hôpital où des blessures au dos et au cou ont été diagnostiquées. Des accusations de voies de fait armés ont été portées(267 a) Code Criminel). Lors du procès, la défense a contre-interrogé la plaignante dans le but d’affecter sa crédibilité quant au déroulement des évènements. La défense a également contre-interrogé un autre témoin de la poursuite, qui a été témoin d’une partie de la scène. Ce témoignage a été crucial en ce que la défense a réussi à démontrer que lors de l’altercation, c’est la plaignante et non l’accusé qui avait un comportement violent et agressif. Le client a également témoigné afin d’expliquer sa version selon laquelle il s’agissait d’un accident. Finalement, lors des plaidoiries finales, la défense a soumit au juge la thèse selon laquelle rien ne démontrait hors de tout doute raisonnable que la porte avait effectivement touché la plaignante. Si tel avait été le cas, il s’agirait d’un accident provoqué par le comportement agressif de la plaignante qui s’était ruée devant la porte afin d’empêcher l’accusé de l’ouvrir. Le Juge a finalement retenu la version du client et a conclu que la preuve de la poursuite n’était pas suffisante pour conclure hors de tout doute raisonnable à la culpabilité de l’accusé. Un verdict d’acquittement a alors été prononcé.