Accusé de menace de causer la mort ou des lésions corporelles (264.1(1)a(2)b) Code Criminel), un client a été acquitté. Lors du procès, la poursuite devait prouver qu’il y a effectivement eu une menace réelle et sérieuse. Elle devait également prouver qu’en faisant les menaces, l’accusé avait l’intention d’intimider la victime, ou de lui faire craindre pour sa vie. Lors du contre-interrogatoire de la victime et de l’interrogatoire de l’accusé, j’ai mis en avant le contexte de la relation qu’ont vécu l’accusé et la victime. Il s’agissait d’une relation particulièrement houleuse. J’ai pu mettre en avant lors des plaidoiries finales, que l’accusé s’étant disputé maintes fois avec la victime de façon encore plus violente, et vu la réaction de la victime lors des disputes précédentes, mon client ne pouvait réellement penser qu’il l’intimiderait en utilisant les paroles de menaces qu’il a utilisé. Un doute raisonnable était donc présent. La juge a jugé que la poursuite ne s’est pas déchargée de son fardeau de preuves, et l’accusé a été acquitté.